Casting: Morsan d’Artak

Durant la seconde partie de mon roman Delinaël, nous croisons la route de Morsan d’Artak, le chef d’un petit groupe de chasseurs de démon. Accompagné de son frère et d’un ami, ils causeront pas mal d’ennuis à notre héros. Un personnage qu’on aimera haïr…

Si je devais choisir un acteur pour l’incarner, cela aurait certainement été Vincent Cassel (1966-…) pour cette facette sombre où l’on sent la rage gronder (mais toujours sous contrôle) jusqu’à l’explosion. Un acteur capable de cacher un côté carnassier derrière un masque de séduction et que les deux soient tangibles.

Révélé dans la Haine (1995), il enchaînera ensuite des rôles dans de nombreux films en France comme à l’étranger tels que les Rivières Pourpres (2000), le Pacte des loups (2001), Ocean’s Twelve (2004), l’Histoire de Mesrine (2008), Black Swan (2010), la Belle et la Bête (2014) ou l’Empereur de Paris (2018).

Son apparence atypique, son regard de glace, ses prouesses physiques font de lui l’acteur parfait pour ce chasseur de démon qui sait exactement ce qu’il veut et prêt à faire ce qu’il faut pour, quel qu’en soit le prix.

Andreas et la BD

Depuis les premières publications d’Andreas dans le Journal de Tintin en 1978, je suis cet auteur de bande dessinée dans ses publications. D’ailleurs, Rork fut ma première série de BD à constituer sérieusement ma collection.

Les séries Arq et Capricorne ont débutée en 1997 et je les ai acheté au fur et à mesure, mais je n’ai lu que les premiers tomes durant les premières années. C’est seulement maintenant, 15 ans après avoir décidé de mettre en suspend mes lectures que je vais enfin pourvoir découvrir l’ensemble de ces deux cycles.

Tout ça pour vous dire qu’Andreas est probablement l’auteur de BD que je respecte le plus en terme de créativité. Pour moi, il est le David Lynch du 9ème art. Un maestro de la mise en page manipulant avec originalité les angles de vue, les compositions et le jeu sur les couleurs afin de les mettre au service de la narration. Ses histoires offrent donc des histoires complexes qui laissent à chaque fois l’impression d’avoir raté un détail tellement l’ensemble est riche. Dans Arq en particulier, il joue même sur le format de l’ouvrage…

Si je devais donner une source d’inspiration en BD, ce serait sans aucun doute Andreas, quand bien même mes histoires sont très loin de ce qu’il propose tant par la narration que les thèmes.

Par Lionel Allorge — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=25165311

Voici quelques uns de ses ouvrages que je recommande (hors Arq et Capricorne):